Dans l’émission d’Emmanuel Davidenkoff, « Un jour, Une question« , Jean-Claude Lescure nous éclaire sur ce qu’étaient « les marches de la mort ». Et c’est avec le talent qu’on lui connait, qu’il nous donne à comprendre en quelques mots les limites si floues entre l’horreur et l’absurde.
Marches forcées et marches de la mort, camps de travail, usine de la mort. Liberté donnée d’aller mourir au bord d’un chemin, de faim, de froid, de désespoir. Crime ultime d’un système que l’on aimerait penser comme déshumanisé. Le factuel sur lequel repose les explications de Jean-Claude Lescure est implacable et suffisant. C’est bien là l’art bicéphale du professeur/historien qui en tant que directeur du master journalisme de Genneviliers a fait le choix à travers nos partenariats avec le Mémorial de la Shoah , d’instruire les étudiants d’une page d’histoire référente tant dans la conception que dans la compréhension de nos sociétés.