Par Jonas Collin
Un an après les attentats qui touchèrent la France, de nombreuses commémorations eurent lieu dans tous le pays. Parmi les plus marquantes, le concert de Sting, dans la salle du Bataclan.
« En rouvrant le Bataclan, nous avons deux tâches à accomplir : d’abord, se souvenir et honorer ceux qui ont perdu la vie dans les attaques il y a un an. Et puis, célébrer la vie et la musique que cette salle historique représente »
C’est par ces mots que Sting débuta son concert, le dimanche 13 Novembre. Un an, jour pour jour après les attentats qui plongèrent la France entière dans le deuil avec plus de 130 décès.
Union et Fraternité
Ce retour musical, au sein de la salle historique du Bataclan, fut émouvant. D’abord, parce que cette dernière fut témoin de l’une des plus grandes tragédies que la France ait connu au XXIème siècle. Ensuite, revenir sur les lieux d’un drame aussi marquant ravivent certaines traces. Plus particulièrement pour les victimes qui ont réchappé à cette tragédie. En conséquence la question de la commémoration se pose par rapport à cette initiative : peut-on réellement faire la fête dans un lieu touché par la mort et l’effroi ? On ne peut répondre que oui, et c’est ce que le chanteur Sting tenta de montrer pendant ce concert. Un « live », afin de faire renaître la musique et l’espoir entre les individus, sans pour autant oublier ce qu’il s’était passé. Panser les plaies de certaines victimes, déjà présentes au moment des attaques, grâce à la joie de vivre et à la communion de chacun.
« En mémoire des victimes »
Cette initiative met en évidence les différentes commémorations misent en place dans toute la France durant le 13 Novembre. La vie reprend son cours. Cependant, il ne faut pas oublier. Preuve en est les multiples plaques commémoratives inaugurées par le chef de l’Etat, François Hollande, et la Maire de Paris, Anne Hidalgo. Sur certaines, on peut libre sobrement « en mémoire des victimes assassinées et blessées en ces lieux le 13 novembre 2015 »
Il faut réapprendre à vivre, comme le souligne certaines victimes. Pour Michael Dias, fils de Manuel tué par l’un des kamikazes du Stade de France « Nous devons nous efforcer de combattre la stigmatisation et la division. L’intégration est la solution ». Cependant, le combat n’est pas abandonné. Au contraire : en mémoire des victimes, comme le soulignait Sting, il faut « célébrer la vie ».