Photo Ophélie Arnould
Globe-trotter en quête d’info, Steeven Ballein défend un journalisme « lent ». Face à l’excès de news chaudes dans le paysage médiatique, ce journaliste-réalisateur, au parcours atypique, s’exprime sur l’importance du reportage long format dans notre société.
De l’arme à feu à la plume, il n’y a qu’un pas ! Où plutôt, dirons-nous, du fusil d’assaut à la caméra, dans le cas de Steeven Ballein. Ce journaliste a commencé sa carrière en tant que chef d’équipe dans le troisième régiment de parachutistes d’infanterie de marine, à Carcassonne, avant de défendre la liberté d’expression avec un stylo.
Fort de ses expériences en OPEX en Afrique et Asie centrale, il continue, aujourd’hui, de voyager à travers le monde en tant que journaliste reporter. Très tôt attiré par la réalisation, il exerce son métier au Tchad, en Mongolie ou encore en Tanzanie et tourne divers sujets pour des chaînes de télévision dont France 2, M6 et RMC Découverte. Ce choix de carrière, dans le journalisme d’investigation long format, lui permet d’enquêter pendant plusieurs mois sur un seul thème pour « relater une information juste ». Steeven Ballein prend, ainsi, le contre-pied de la tendance actuelle, de la course à l’information chaude.
Par ses reportages, il cherche « à donner matière à penser » en privilégiant un journalisme d’analyse. Cet ancien militaire prend alors le recul nécessaire et essaie d’analyser la complexité d’un sujet dans sa globalité.
Sans limite, Steeven Ballein se lance dans un nouveau défi professionnel : la réalisation de documentaires. Au travers d’un autre format vidéo, il continue, donc, de vouloir informer le public sur diverses thématiques.