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« …Confinement vôtre… »
La chronique testée positive
Le confinement : Plan rapproché
Positive au Covid 19, cette hôtesse d’accueil de 24 ans parle de son quotidien. Quelques jours avant d’apprendre les résultats de son test.
Le confinement : Grand angle
Un nouveau confinement à Lyon comme dans le reste de la France. A nouveau, les rues de la capitale des Gaules se vident. Les monuments ne voient maintenant passer que les travailleurs obligés de se déplacer ou les Lyonnais savourant leur heure quotidienne en dehors de chez eux. Une occasion de découvrir les rues de Lyon, vides de ses habitants.
Véritable carrefour de la ville, la place Bellecour reste un des derniers endroits actifs de la ville. Sur son cheval, Louis XIV observe les passants traversant la place. En cette période de confinement, les habituels rendez-vous sous la queue du cheval ont tous été annulés.
Sur la place St-Jean, la cathédrale de Lyon est bien seule sans les croyants. Suite à l’annonce du reconfinement, le diocèse de Lyon a annoncé l’annulation des messes dans la cathédrale.
Guignol, figure historique de la ville, est bien seul dans sa boutique. Suite aux annonces du Président, les boutiques de souvenirs ont fermé elles aussi. Comme un fantôme dans la ville, il observe les quelques Lyonnais rentrés chez eux en ce début de soirée, dans une boutique vide qu’on croirait hantée par les poupées.
Fin de journée à la station de métro Croix-Paquet. A ce moment de l’année, le métro C rejoignant le plateau de la Croix-Rousse est plein à craquer, avec la célèbre vogue des marrons. La fête foraine a été annulée cette année, entraînant de nombreuses protestations de forains sur les autoroutes autour de la métropole.
Fin de journée également pour les lycéens du lycée Aux Lazaristes. Moment de détente après une journée de cours masqués dans les escaliers rejoignant la basilique de Fourvière.
Face à l’hôtel de ville, les chevaux de la fontaine Bartholdi sur la place des Terreaux observent les derniers travailleurs rentrer chez eux. Principalement occupée par des terrasses, la place s’est vidée de ses occupants et le silence s’est instauré. Les bruits des conversations des bars ont été échangés par le bruit blanc des fontaines de la place.
Dans les rues du Vieux-Lyon, le calme s’est définitivement installé. Habituellement agitée par les flux de touristes et les terrasses des bouchons lyonnais, la rue St Jean s’est vidée de ses occupants. Artère principale de la vieille ville, la rue a vu la plupart de ses commerces fermer. Parmi eux, des restaurants et surtout des boutiques de souvenirs qui pourraient perdre une grande partie de leurs revenus avec l’annulation de la fête des Lumières le 8 décembre.