Élue en juin 2022, Céline Calvez, députée Renaissance (REN) dans la 5e circonscription des Hauts-de-Seine, est candidate à sa succession, aux futures élections législatives les 30 juin et 7 juillet prochains. Retour sur son mandat, marqué par une importante activité en commission.
Impliquée. C’est d’abord l’impression qu’a donnée la députée sortante de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine durant son mandat. Dès le lancement de sa candidature, Céline Calvez avait annoncé qu’elle adopterait les positions politiques de la majorité présidentielle, à commencer par la suppression de la redevance audiovisuelle pour augmenter le pouvoir d’achat des citoyens.
Nommée rapporteure pour avis de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation, la députée ne s’est pas détachée des idées de son groupe. A l’image de ses homologues Renaissance, la députée a voté en faveur du projet de loi de finances rectificatives pour 2022, supprimant cet impôt de 138 euros.
Selon Datan, la base donnée de l’Assemblée nationale, l’attachement de la députée aux projets de son parti est plus qu’important. Céline Calvez aura, durant les deux ans de son investiture, suivi les consignes de vote de son groupe dans 100% des cas.
Plus loquace en commissions
Lors de son mandat, Céline Calvez a travaillé au sein de 5 commissions. Elle a assisté à 171 réunions, dépassant la moyenne d’un député de son même groupe établie à 124.
Au cours de ses 26 interventions à la Commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la TNT, l’élue a par exemple souligner l’avantage d’utiliser l’intelligence artificielle pour contrôler le temps de parole entre les femmes et les hommes dans les médias.
C’est toutefois au sein de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation qu’elle s’est le plus exprimée avec 106 interventions.
Son temps de parole dans l’hémicycle est en revanche minime. En deux ans, elle ne s’est exprimée qu’à 45 reprises, pour une durée moyenne d’une heure de parole, alors qu’un député REN intervient en moyenne 305 fois.
7 amendements adoptés en deux ans
Sur son compte X, Céline Calvez partage aussi les amendements, c’est-à-dire les modifications d’un texte législatif, qu’elle a proposé. Sur les 101 idées, 7 ont été adoptées.
L’un de ses amendements se réfère au projet de loi de finances pour 2024. Comme elle l’avait promis, la députée a œuvré pour un système de bourses plus juste. L’amendement n°CF1080C prévoit ainsi un crédit de 3 millions d’euros pour compenser l’exonération des frais de scolarité des boursiers aux établissements d’enseignement supérieur. Avec 1227 amendements signés et 38 propositions de loi, Céline Calvez fait néanmoins partie des 150 députés les moins actifs de l’hémicycle. La moyenne d’un député issu du groupe Renaissance étant de 1266 amendements et 44 propositions de loi. La représentante des Hauts-de-Seine a notamment co-signé, le 14 février 2023, la proposition de loi visant à garantir un repas à un euro aux étudiants boursiers et précaires, dans les sites de restauration universitaires gérés et agréés par les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires