Une enquête réalisée par Assia Labbas, Eline Ulysse, Anton Kunin et Maxime François dans le cadre de l’atelier « controverses ».
Les vidéos sont-elles les armes les plus dangereuses d’Al-Qaïda et AQMI ? C’est une question qui en entraîne une autre. Si oui ou non, les médias peuvent les diffuser ? Leur impact peut avoir des conséquences désastreuses. Elles sont un moyen de recrutement et d’endoctrinement efficace. Le rôle du journaliste est posé au milieu d’une grande controverse, s’ils doivent informer sur les faits d’Al-Qaïda ou s’ils font partie de leur communication. Au Maroc, un journaliste a été accusé en 2013 d’apologie du terrorisme pour avoir publié un lien vers une vidéo d’AQMI. Le débat est lancé. Où est la limite entre la sécurité nationale et la liberté de la presse ? Que faut-il faire de ces vidéos et des nouveaux outils des cyberjihadistes? Nous avons rencontré des spécialistes, des journalistes ainsi que les protagonistes de ces affaires. Nous vous proposons une enquête enrichie de vidéos, de sons et d’infographies pour répondre à ces questions.