Marie-AlicImage extraite de l’émission Stade 2 du 20 juillet 2014
Raccrocher les crampons, c’est pas toujours simple. Nombreux sont les anciens sportifs qui n’arrivent pas à rebondir. C’est encore plus compliqué chez les sportives. Cependant, Marie-Alice Yahé, 40 ans, a su s’en sortir. À l’aide de ses contacts et de ses connaissances rugbystiques, l’ancienne internationale française aux 47 sélections a réussi un coup de maître. Pour continuer sa carrière dans le rugby, elle est passée de l’autre côté de la barrière. Avant sur le banc, maintenant en tribune. Toujours devant la caméra. Micro en main, elle est consultante pour Canal +.
Pour l’ancienne capitaine de l’Équipe de France, pas d’épaules larges, ni de bras ou de cuisses démesurés. Elle le doit à son ancien poste de demi de mêlée. Petite et fine. Vernis à ongles rouge, anneau de mariage en or et bracelets en argent aux poignets. Marie-Alice prend soin d’elle : « pour passer à la télé, il le faut bien » dit-elle comme si les mœurs n’avaient pas changés.
Veste en jean par-dessus un pull en coton beige, la commentatrice se brosse les cheveux elle-même. Pas de styliste, pas d’assistante, c’est la débrouille, c’est l’autonomie. Dans sa trousse à maquillage, posée à côté du poste de son, tous types de cosmétiques. Un coup de fond de teint, de mascara et d’eye-liner. La journaliste jette un œil sur son miroir de poche. Tout semble bon.
Ne pouvant pas gérer tout le matériel seule, elle est accompagnée d’un technicien qui gère le son et d’un autre qui s’occupe de la vidéo. Ce dernier lui lance un décompte. Dans la précipitation, Marie-Alice attrape le micro-casque et le pose sur sa tête. Des mèches de ses longs cheveux blonds se rebellent. Pas le temps de s’en occuper, elle est en direct, devant des centaines de milliers de spectateurs.